Problèmes du moment

 

Echinomyia magnicornis, pollinisateur d'Orchis ustulata :

 Quelqu'un a t'il une description précise d'Echinomyia magnicornis (ou Tachina magnicornis), pollinisateur d'Orchis ustulata, ou une photo sur laquelle la bande dorsale médiane noire est bien visible ?

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Dactylorhiza maculata et ses "sous-espèces" :

C'est l'Orchidée la plus commune en Bretagne. Selon les stations, ou dans un même site, on peut rencontrer les différentes "sous-espèces" du type maculata, ericetorum ou elodes, mais aussi tous les intermédiaires. Nous pensons donc qu'il serait préférable de parler "d'écotypes", plutôt que de "sous-espèces", ou même "d'espèces différentes" pour certains auteurs. Qu'en pensez-vous ?

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Epipactis helleborine s.l.

En Bretagne, cette espèce pousse presque uniquement sous peupliers ; qu'en est-il dans votre région ? 

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Pollinisateurs d'Ophrys :

Il serait intéressant que des observations dans d’autres régions viennent compléter la liste des pollinisateurs des Ophrys. Alors, pour ceux  qui sont intéressés, voici quelques conseils d'après nos propres observations en Bretagne :

-        Le temps doit être chaud et ensoleillé, ou légèrement voilé, avec peu de vent. Une belle journée, après une période de mauvais temps, concentrera les éclosions et les vols d'Andrènes aux heures favorables, de 11 heures à 14 h 30, avec un maximum vers 13 heures (heure solaire : retrancher 2 heures). Le début et le milieu de la floraison sont préférables, car les fleurs, plus fraîches, semblent plus attractives.

-        Choisir un endroit abrité, si possible à proximité des terriers des Andrènes, et rester discret pour ne pas effrayer les insectes.

-        Pour que les données soient fiables et surtout vérifiables, il est indispensable de capturer et de conserver les mâles qui emportent effectivement les pollinies. L’idéal pour une identification encore plus sûre est d’attendre la sortie des femelles et de capturer un couple d’Andrènes au moment de l’accouplement, car le dimorphisme sexuel est souvent assez important, et lorsque l’identification du mâle est difficile, celle de la femelle peut s’avérer assez facile. De plus cela permet de comparer la fleur de l’Orchidée avec l’Andrène femelle qu’elle est censée imiter.

-        Et surtout, il faut s'armer de beaucoup de patience et de persévérance car, malgré des conditions favorables, le succès n'est pas toujours au rendez-vous.

Mais quel instant magique et inoubliable d'assister à une pseudocopulation ! Alors, bon courage…

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